Être en état de conduire
Être dans un état optimal pour conduire tient à plusieurs facteurs. Même si la plupart des usagers pensent intuitivement à l’état d’ébriété, d’autres éléments entrent aussi en jeu. S’assurer d’être en bon état de santé physique et mentale pour la conduite d’une voiture est indispensable non seulement pour le conducteur, mais également pour ses passagers et les autres usagers de la route. C’est pour cela qu’il est important de préciser, notamment aux jeunes conducteurs souhaitant obtenir leur code de la route, quelles sont les mauvaises habitudes à ne surtout pas prendre.
Le conducteur demande lui-même un examen médical
Le formulaire Cerfa 02 est une déclaration d’aptitude à la conduite. En cas de connaissance d’un point invalidant, l’usager doit de lui-même en faire part aux autorités afin de réaliser un contrôle médical. Il peut s’agir de troubles cardio-vasculaires, ou encore d’une maladie handicapante. En cas de confirmation de l’incapacité de conduire par le médecin, le préfet décidera du retrait ou non du permis B. Ceci est valable que le conducteur soit en phase de passage du permis de conduire, ou qu’il l'ait déjà reçu.
Le conducteur est-il suffisamment vigilant ?
La vigilance au volant n’est pas uniquement une affaire d’état d’esprit. Des facteurs extérieurs peuvent distraire les conducteurs quotidiennement durant la conduite de leur véhicule. Mais en limitant le volume de la radio, en ne téléphonant surtout pas lorsqu'ils sont au volant, en n’envoyant pas de SMS, en ne regardez pas de film et ne réglant leur GPS que lorsque le véhicule est à l’arrêt, les usagers peuvent espérer rester concentrés sur la route.
De bons yeux et de bonnes oreilles
En ce qui concerne la vue, un conducteur doit disposer d’une capacité visuelle de 5/10 pour l’ensemble des deux yeux. Cela signifie qu’un œil peut être plus faible que l’autre, tant que cette moyenne est respectée. Dès lors que la vue d’un usager est inférieure à cette moyenne, il lui est interdit de conduire. En ce qui concerne l’ouïe, son maintien est indispensable pour conserver une vigilance active et efficace. C'est la raison pour laquelle l’utilisation à outrance d’appareils sonores est fortement déconseillée, et que le port de prothèses auditives et d’accessoires visuels doit être stipulé dans les mentions additionnelles du permis de conduire.
Médicaments : bien lire la notice
Même les médicaments les plus courants et disponibles sans ordonnance médicale sont susceptibles de troubler les capacités d’un usager. Somnolence, perte de vigilance, nausées sont autant de symptômes possibles. Chaque conducteur doit surveiller la présence de l'icône triangulaire avec une voiture sur ses paquets de médicaments. Si le symbole est rouge, il lui est formellement interdit de conduire. Quel que soit le médicament pris par l’usager, le meilleur moyen de savoir s’il peut utiliser son médicament avant de prendre le volant est de demander l’avis de son médecin traitant ou de son pharmacien.
L’alcool à consommer avec plus que modération
Bien qu’elle soit autorisée, la consommation d’alcool de toute sorte est déconseillée aux usagers souhaitant prendre le volant. Comme le dit l’adage, celui qui conduit est celui qui ne boit pas. Le conseil est particulièrement vrai pour les conducteurs soumis au permis de conduire probatoire. En effet, la tolérance légale pour une personne en permis probatoire est de 0,2g/L de sang. Les apprentis conducteurs doivent donc à tout prix éviter de boire de l'alcool.
Interdiction de toute sorte de drogue
Par principe, la consommation de drogue au volant entraîne des sanctions, car elle est illégale en France. La drogue rend les usagers euphoriques ou apaisés de façon bien trop intense. L'altération du jugement du conducteur, ainsi que la baisse de son acuité visuelle et auditive sont de véritables risques. La consommation de drogue ajoutée à celle de l’alcool augmente encore davantage les risques, et est d’ailleurs sévèrement punie par la loi.
Mieux vaut prévenir que somnoler
La somnolence est une cause directe d’accident de voiture. Avant de risquer de s’endormir au volant, l’usager doit s’assurer de bien se reposer avant de partir. Il doit également prévoir des pauses régulières pour faire éventuellement des siestes toutes les 2 heures, et aux horaires dangereux.
L’importance de l’état psychologique
Rien ne doit affecter la vigilance du conducteur lorsqu’il conduit. C’est la raison pour laquelle il est plus que déconseillé de prendre le volant à tout usager en état de choc, ou dans une situation psychologique ou émotionnelle complexe. Le conducteur ne doit pas non plus suivre les demandes de ses passagers ou d’autres usagers en ce qui concerne sa vitesse. Il doit être seul maître de sa conduite.