La psychologie du conducteur
L’état psychologique du conducteur
Au-delà des risques dus aux aspects mécaniques, l'état psychologique du conducteur est également une source potentielle d’accidents sur les routes. En France, la fatigue et les états de somnolence sont à l’origine de 15 % des accidents sur le réseau routier secondaire et de 43 % des accidents sur l’autoroute. les candidats peuvent retrouver leurs questions sur le thème de l'état psychologique du conducteur grâce aux séries de tests du code de la route proposées par VroomVroom.
La fatigue et la somnolence
Il est difficile d’évaluer avec certitude l’impact de la fatigue et de la somnolence lors d’accidents de la route mortels, tant il est compliqué de rapporter factuellement leur implication. Pour mieux comprendre les risques liés à la fatigue et à la somnolence, il est essentiel de prendre connaissance des chiffres concernant l’accidentologie en France.
Alors que la circulation de nuit ne représente que 10 % des déplacements quotidiens sur le réseau routier, 37 % des accidents nocturnes occasionnent des blessés graves et, dans 45 % des cas, l’issue est mortelle.
La prévention en matière d’état psychologique du conducteur est devenue un enjeu majeur pour la sécurité routière. Savoir reconnaître les situations à risques et mettre en place des actions permettant d’en limiter les conséquences font partie des notions essentielles à acquérir lors de l’apprentissage de la conduite.
Les risques liés à la fatigue et à la somnolence
Lorsqu’un conducteur prend le volant alors qu’il est fatigué ou somnolent, son état psychologique risque rapidement d'avoir des impacts négatifs sur son trajet. En effet, ce sont les capacités visuelles du conducteur qui lui permettent de voir le danger et de transmettre l’information à son cerveau afin qu’il puisse analyser la situation puis prendre la décision qui s’impose. La fatigue dégrade la vigilance et donc le temps de réaction des usagers.
Les risques liés au stress
Lorsqu’un usager roule sur le réseau routier français, il peut être soumis à une certaine quantité de stress. En effet, s’il se retrouve obnubilé par la probabilité d’avoir un accident ou par le fait qu’il doit absolument respecter un horaire spécifique, le conducteur peut se retrouver soumis à un stress intense qui agira directement sur son comportement. L’usager pourra alors avoir du mal à traiter les différentes informations qui lui parviennent, et représentera un danger pour les autres usagers de la route.
Les risques liés aux excès de confiance
Au contraire du stress, lorsqu’un automobiliste a beaucoup trop confiance en ses capacités de conducteur, il peut se mettre lui-même et les autres usagers en situation de risque. En effet, le conducteur peut se mettre à sous-évaluer les risques ou peut se mettre à rouler au-dessus de la limite autorisée.
L’excès de confiance peut également pousser un automobiliste à prendre de mauvaises décisions ou de mauvaises habitudes de conduite. Ainsi, il peut, par exemple, se mettre à négliger les contrôles visuels, ou bien encore oublier d’utiliser ses clignotants.
Les risques liés aux émotions
Qu’elles montrent de la joie, de la tristesse, de la peine, ou autres ... les émotions font partie des états psychologiques qui peuvent grandement déconcentrer un usager durant une session de conduite.
En occupant et en focalisant l’esprit du conducteur sur un fait qui peut le rendre joyeux ou triste, les émotions ne laissent aucune place aux informations qui devraient normalement être la priorité du conducteur, qui se retrouve donc fortement déconcentrée devant son volant.
Les influences des autres personnes
Il arrive que des automobilistes en train de conduire soient influencés de façon négative par d’autres usagers de la route, comme leurs passagers ou encore d’autres conducteurs ne roulant pas correctement.
Même si ces personnes peuvent finir par être très insistantes, au point de devenir une gêne pour le conducteur, celui-ci ne doit pas céder ou prendre de risques face à leurs demandes. En effet, en tant que conducteur, c’est lui qui représente la force de décision dans la voiture, et non les passagers.
Ainsi, lorsqu’il conduit, un automobiliste doit rester absolument concentré sur sa conduite et ne doit pas faire attention aux nuisances venant des autres usagers comme de lui-même et qui risqueraient de l’empêcher de prendre les bonnes décisions de conduite au bon moment. Car en faisant les bons choix et en adaptant sa conduite à chaque situation, un conducteur contribue à réduire les risques sur la route.