Types de voies
Les différents types de voies de circulation
En France, c’est l’article L 111-1 du Code de la Voirie routière qui définit le domaine routier public comme étant « l’ensemble des biens affectés aux besoins de la circulation terrestre ». Cela implique donc les différents types de voies de circulation, mais également leurs dépendances telles que le trottoir ou encore les pistes cyclables. Il existe donc plusieurs catégories de voies permettant d’accueillir des affluences d’usagers différentes et parcourant tout le territoire français. Chaque type de voie s’adresse une typologie de trafic spécifique, et dispose d’une signalisation qui permet de la différencier des autres voies.
Pour accueillir toutes les affluences
Quelles sont les différences entre les routes départementales, les routes nationales et les routes européennes ? Tout d’abord, leur aménagement ne permet pas d’accueillir la même volumétrie de véhicule en simultané. C’est notamment le cas de l’autoroute, qui sera privilégiée par les usagers eux-mêmes pour effectuer un long trajet, ce qui leur permet de diminuer leur temps de parcours. De plus, leurs éléments de signalisation ne sont pas exactement les mêmes, bien qu’ils répondent tous aux règles du Code de la route. Les titulaires du permis de conduire peuvent ainsi les distinguer facilement les unes des autres, après avoir exercé quelques contrôles visuels de circonstance.
Les routes départementales
Fin 2009, les routes départementales représentaient une couverture totale de plus de trois cent soixante-dix mille kilomètres. Il s’agit de routes gratuites où la vitesse est limitée à 80 km/heure, sauf sur certaines portions bénéficiant de créneaux de dépassement ou d'un terre-plein central qui restent à 90 km/h, ou d'autres portions pouvant être réduites de façon spontanée à 70 km/h voire 50 km/h. Les éléments de signalisation, qui permettent de les différencier des nationales, sont les bornes de localisation au sommet jaune dont les cartouches commencent par la lettre D. Enfin, les gestionnaires de voirie peuvent y implanter des carrefours à sens giratoire ainsi que des parkings.
Les routes nationales
Contrairement aux départementales, les routes nationales disposent de bornes de localisation au sommet rouge, et dont le cartouche commence par la lettre N. Leur mission est de permettre aux conducteurs de contourner une agglomération. La meilleure représentation que l’on peut en avoir est le boulevard périphérique qui entoure la ville de Paris, où la vitesse est limitée à 70 km/heure pour limiter le danger généré par les nombreuses voies d’insertion qui en jalonnent le tracé. Dans les autres cas, la vitesse y est pour le moment limitée à 80 km/heure, sauf pour les routes bénéficiant d'un séparateur de voies ou d'un créneau de dépassement.
Les routes européennes
Depuis sa création, le réseau routier européen est principalement composé d’autoroutes et de routes expresses qui répondent à des normes très strictes. La vitesse y est limitée à 130 km/heure par beau temps, 110 km/heure par temps humide. De plus, elles disposent de très nombreux équipements comme les aires de repos, les aires de service ainsi les postes-frontière autoroutiers. Enfin, il est possible de les distinguer des autres voies grâce au panonceau doté de l’inscription E suivi du code numérique de la route.
La voie de détresse
Derrière le terme de voie de détresse se cache en réalité une bretelle, principalement implantée sur une autoroute, et permettant aux véhicules de réaliser des arrêts d’urgence. Cela intervient généralement après avoir rencontré une panne grave aux abords d’un tronçon de route particulièrement dangereux. Plusieurs éléments de signalisation permettent de l’identifier : un panneau au format carré avec un fond bleu doté d’un pictogramme blanc qui représente la route et la voie de détresse. Un marquage au sol, qui représente un damier rouge et blanc, est apposé à son extrémité.
Les voies d'entrecroisement
Les voies d'entrecroisement sont des types de routes se retrouvant généralement le long des autoroutes ou des voies rapides, et permettant à des usagers souhaitant entrer ou sortir de ce type de voies de s'y croiser.
La vitesse maximale autorisée n’est pas la même sur les différents types de voies. Ainsi, chaque conducteur devra se référer à la signalisation pour adapter l’allure de son véhicule au fur et à mesure de son trajet. En l’absence de panneau indiquant une limitation de vitesse, il faudra observer son environnement de conduite pour reconnaître le type de voie sur lequel on circule afin de ne pas commettre d’excès de vitesse. Depuis quelques années, l’augmentation du nombre de dispositifs de contrôle automatisés ne laisse que peu de place à la chance et ce type d’infraction est presque toujours sanctionné.